7 jardiniers sur 10 ignorent que cette haie bien connue est interdite dans 28 départements selon l’ANSES

Un constat surprenant révélé par l'ANSES met en lumière une méconnaissance répandue parmi les jardiniers français : une haie fréquemment utilisée est en fait interdite dans près d'un tiers des départements du pays.

Voir sommaire Masquer le sommaire

Cette découverte soulève des questions importantes sur l’information disponible pour les amateurs de jardinage et les professionnels du paysage.

Une réglementation méconnue

La haie en question, le thuya, est appréciée pour sa croissance rapide et son feuillage dense. Cependant, elle est aussi source de problèmes environnementaux significatifs tels que la monopolisation des ressources en eau et l’obstruction des paysages naturels. Suite à ces constats, l’ANSES a classé cette plante comme nuisible dans 28 départements français.

Les raisons d’une interdiction

« Le thuya, en plus de consommer une quantité importante d’eau, peut également être un vecteur de maladies pour les plantes natives », explique un expert de l’ANSES.

Cette décision a été prise pour encourager la biodiversité et la gestion durable des ressources naturelles. Malgré cela, beaucoup de jardiniers continuent de planter des thuyas, souvent par ignorance de la législation en vigueur.

Témoignage d’un jardinier local

Marc Dupont, un jardinier amateur de la région d’Auvergne, raconte son expérience : « J’ai planté des thuyas il y a dix ans, pensant qu’ils étaient idéaux pour une haie vive rapide. Je n’avais aucune idée qu’ils étaient interdits. »

La découverte de l’interdiction

Il y a quelques mois, lors d’une visite de contrôle par les services départementaux, Marc a été informé de la réglementation. « Le choc a été rude, je me suis senti à la fois coupable et surpris. Je travaille maintenant à remplacer ma haie par des espèces autorisées qui sont tout aussi efficaces. »

Alternatives légales et durables

Pour ceux qui, comme Marc, doivent repenser leurs choix de plantation, il existe plusieurs alternatives durables qui respectent la législation et soutiennent la biodiversité locale :

  • Le charme commun, qui est non seulement résistant mais aussi moins gourmand en eau.
  • L’épine-vinette, qui offre en plus l’avantage de fleurir, attirant plusieurs espèces d’insectes pollinisateurs.
  • Le hêtre, qui est apprécié pour sa feuille dense et sa capacité à créer des haies opaques toute l’année.

Impact de cette réglementation sur le paysage local

L’interdiction du thuya dans ces départements a pour but de modifier progressivement le paysage jardinier français en le rendant plus écologique et diversifié. Cela contribue non seulement à la protection de l’environnement mais aussi à une prise de conscience générale des enjeux écologiques.

Les autorités locales organisent des sessions d’information et proposent des subventions pour la replantation avec des espèces indigènes, afin d’accompagner les jardiniers dans cette transition.

Informations complémentaires

Il est crucial de se renseigner sur les espèces de plantes autorisées dans son département avant de planter une haie. Les pépinières locales et les services départementaux de l’environnement sont de bonnes ressources pour obtenir des conseils adaptés.

La gestion des ressources en eau est également un aspect important à considérer dans le choix des plantes pour les jardins et espaces verts, surtout dans les régions sujettes à la sécheresse.

En adoptant des pratiques de jardinage plus responsables, chacun contribue à la protection de l’environnement et à la préservation de la biodiversité locale. Les haies jouent un rôle important non seulement pour l’esthétique et la vie privée, mais aussi comme élément clé de l’écosystème local.


93 comments sur « 7 jardiniers sur 10 ignorent que cette haie bien connue est interdite dans 28 départements selon l’ANSES »

  1. Incroyable qu’autant de jardiniers ne soient pas au courant de cette interdiction! 😮 Cela souligne vraiment le besoin d’une meilleure communication et éducation sur les pratiques de jardinage durable. Merci pour cet article éclairant!

    Répondre
  2. Super de voir qu’il y a des alternatives moins gourmandes en eau. C’est important surtout dans les régions sèches!

    Répondre

Post a comment