“J’ai 64 ans et je vis avec 564 € par mois” : ce retraité est trop pauvre pour avoir droit à quoi que ce soit

La précarité touche de nombreux retraités en France, souvent invisibles aux yeux de la société et des médias.

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Parmi eux, Michel, 64 ans, vit avec une pension qui peine à couvrir ses besoins les plus élémentaires.

Témoignage d’une vie au seuil de la pauvreté

Michel, ancien ouvrier dans le bâtiment, ne pensait pas que sa retraite se traduirait par un combat quotidien pour la survie. « Je pensais avoir droit à une vieillesse sereine après 42 ans de travail, mais je me retrouve à compter chaque centime, » confie-t-il.

« Chaque fin de mois est un casse-tête. Je dois choisir entre manger et chauffer mon appartement. »

Des aides insuffisantes et inaccessibles

Le montant de la pension de Michel est inférieur au seuil de pauvreté, mais paradoxallement, cela ne lui ouvre pas nécessairement l’accès à des aides complémentaires. Les critères d’éligibilité pour de nombreuses aides sociales sont si spécifiques qu’il se trouve souvent exclu.

« On me dit que je gagne trop pour certaines aides et pas assez pour d’autres. Je ne sais plus vers qui me tourner, » explique Michel.

Un système complexe et décourageant

Comme Michel, de nombreux retraités se retrouvent pris au piège d’un système qui semble ne pas reconnaître leur vulnérabilité. Les démarches administratives complexes et le manque d’information claire rendent l’accès aux aides potentielles encore plus difficile.

Les obstacles de la bureaucratie

Les documents à fournir sont nombreux et les procédures à suivre peuvent décourager même les plus déterminés. Michel souligne : « Il m’a fallu trois mois pour compléter un dossier d’aide, pour finalement recevoir une réponse négative. »

La solidarité, un dernier recours

Face à ce panorama, des initiatives locales tentent de pallier les manquements des systèmes officiels. Associations caritatives et groupes de soutien jouent un rôle crucial dans la vie de ceux qui, comme Michel, se retrouvent isolés.

« Sans l’aide de la banque alimentaire et du centre social de mon quartier, je ne sais pas comment je m’en sortirais, » dit-il.

  • Visites hebdomadaires à la banque alimentaire
  • Participation à des programmes de soutien communautaire
  • Accès à des services de soins médicaux à prix réduit

Ces aides, bien que précieuses, sont souvent insuffisantes pour couvrir tous les besoins, laissant des personnes comme Michel dans une précarité constante.

Élargissement du débat

La situation de Michel n’est pas unique. Elle soulève des questions plus larges sur l’efficacité des systèmes de soutien existants et sur la manière dont la société choisit de traiter ses aînés. La réforme des pensions et des aides sociales est régulièrement débattue, mais les changements sont lents et les besoins immédiats, pressants.

Le cas de Michel pourrait servir d’exemple dans le débat sur la revalorisation des pensions et l’ajustement des critères d’éligibilité aux aides sociales. La nécessité de simulations plus réalistes des besoins économiques des retraités pourrait conduire à des ajustements plus justes et plus humains des politiques publiques.


55 comments sur « “J’ai 64 ans et je vis avec 564 € par mois” : ce retraité est trop pauvre pour avoir droit à quoi que ce soit »

      • Faux je touche 664 euros de la ss et 4,43euro s pour celle des artisans, et 267 euros de l’Arctic, faite le total , on est long des mille euros tous pour 44 ans de boulot

      • Oui mais à partir de 65 ans. Par contre je vous rejoins, s’il a travaillé 42 ans, il perçoit plus qu’annoncé !

      • faux ! la situation de Michel est la mienne à l’égal de celles de milliers de vraies français, des français de souche ok mon ami ?

      • Oui je pense en plus il a droit aussi à l’aide pour l’énergie donc pour son chauffage il a droit à l’APL aide pour le logement bref il a droit à plein de choses donc ça c’est encore un fake

    • La dette d’état est énorme me dit on. Travailler plus pour gagner plus, voilà ce que doivent faire les membres et autres agents de l’état. Une cotisation accrue pour les retraites et une réduction accrue de la dette et un coup de pouce solidaire envers ceux qui on la chance dé s’enrichir ! Non? Pour mon cas c’est déjà foutu je ne mérite même plus faire don de mes organes ils sont comme contaminés, un vrais parasite me dit on.

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      • Je ne comprends pas, des personnes qui n’ont jamais travaillé et l’état leur donne 1400 euros de rsa. N’y a t il pas une erreur quelque part ? Des personnes touchent cette somme tout en eyant maltraité une personne âgée et volée en essayant de le mettre hors de chez lui en plein mois de décembre avec l’appuie de la justice française.
        Je ne comprends plus. La valeur travail n’a plus de sens

    • Parce que Élodie c’est un français de souche !et pas de quartier pour ceux qui sont bien blanc !! Pour toute notre clique,l a pauvreté n’atteint pas les blancs !!! Tu vois c’est le problème de notre société !ne plus s’intéresser aux ouvriers , retraités, employés tous ceux qui travaillent et n’ont rien droit de dire et de beaucoup d’autres qui ne méritent que du mépris par nos politiques

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      • Français de souche c’est ça qui nous a foutu dedans depuis plus de quarante ans à chaque élection les mêmes thématiques immigration, sécurité islam….
        Et pendant ce temps les riches se gouiffrent

  1. Triste réalité… Mais comment se fait-il que les critères pour les aides soient si restrictifs? Ça semble vraiment contradictoire et injuste. 🤔

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    • Bonjour ,comme beaucoup vous n’avez pas encore compris comment le système big brothers nous broie ,lisez 1984 de Georges Orwell et allez voir « les temps modernes » c’est criant ,HURLANT !!!! bon courage .

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  2. Bonjour,
    Je viens de lire une cinquante de commentaires. S’il a quelques remarques intéressantes, la plus part des personnes parlent sans savoir.
    1) les règles pour les salariés sont les mêmes pour tous. Et 564 € correspond grossièrement à une carrière complète mais seulement à mi-temps ou seulement une demi-carriere à temps plein. Alors les (pseudo) journalistes, arrêtez de présenter des moitiés d’informations et lecteurs, arrêtez de croire n’importe quoi…
    2) Ce Monsieur aura bien droit à l’ASPA à 65 ans car il semble remplir les conditions. Cela veut dire que sa retraite sera completée à hauteur de 1034 € ou 1605 € ( valeur 2025) selon sa situation de famille. Il bénéficiera d’un complément de 470 € ou 1041 €, ce qui me laisse dire que le social est là. Alors arrêtons de pleurnicher. Il y a souvent une explication à beaucoup de choses.
    3) En matière de retraite, il y a un certain nombre de personnes dans certaines professions qui ne déclarent pas toute leur activité, d’autres qui cotisent toujours au minimum (ce que le salarié déclaré ne peut faire heureusement), d’autres qui préfèrent travailler par intermittence en intérim, ceux qui passent la moitié de leur carrière au chômage mais tous se plaindront à leur départ en retraite quand il sera trop tard. Malgré tout, dans de nombreux cas (chômage, maladie…), l’intéressé bénéficie d’attribution de points gratuites. Encore faut garder des traces de tout.
    Le social fonctionne en France, trop bien peut-être dans certains cas.
    Mais chaque fois que quelqu’un bénéficie d’une aide, il y a une autre personne, souvent qui travaille beaucoup, pour payer taxes et impôts pour ces bénéficiaires. Alors au lieu de critiquer en permanence… Assumons-nous un peu plus…

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    • Enfin un commentaire intelligent et constructif ! Je travaille dans une caisse de retraite, et je peux vous dire qu’une personne qui a cotisé pendant 42 ans à temps complet et a été rémunéré au smic sur toute sa carrière perçoit une retraite avoisinant les 1000 euros. Alors une personne bénéficiant d’une pension retraite de 564 euros doit pouvoir savoir expliquer pourquoi sa retraite est si modeste ! Soit il a une carrière incomplète, une décote, ou peut-être est-il artisan, commerçant ou exploitant agricole, et là, oui la retraite peut en effet être ridicule pour les travailleurs indépendants car leur pension est en fonction des cotisations versées donc ceux qui ont tout fait pour payer le moins de cotisations possibles durant leur carrière professionnelle, le paient au moment de la retraite … alors Michel, dites-nous en un peu plus sur vos 42 années de carrière !

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