Vin rouge ou vin blanc au quotidien : une grande étude médicale tranche enfin sur leur impact réel et très contrasté sur le risque de cancer selon les chercheurs

La consommation de vin, souvent célébrée pour ses prétendus bienfaits, est mise à l'épreuve scientifique.

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Le mystère levé : le vin rouge et blanc face au cancer

Le débat entre amateurs de vin rouge et blanc prend une tournure scientifique grâce à une étude récente de l’Université Brown. Les recherches apportent un éclairage nouveau sur l’impact de ces boissons sur le risque de cancer.

Une étude exhaustive sans preuve de bénéfice contre le cancer

L’équipe de l’école de santé publique a réalisé une méta-analyse de 42 études impliquant près de 96 000 participants. Leurs découvertes ont de quoi surprendre : aucune corrélation significative entre la consommation de vin et une réduction du risque de cancer n’a été observée. Le vin rouge, souvent vanté pour ses propriétés antioxydantes dues au resvératrol, ne montre pas de supériorité face au vin blanc concernant la prévention des cancers.

« Nous n’avons trouvé aucune différence dans l’association entre la consommation de vin rouge ou blanc et le risque global de cancer. Ce qui remet en cause la croyance courante selon laquelle le vin rouge est plus sain que le vin blanc », déclarent les chercheurs.

Des résultats inquiétants pour les amateurs de vin blanc

Le rapport indique une augmentation du risque de cancer de la peau chez les consommateurs de vin blanc. Cette association surprenante n’a pas encore été expliquée de manière définitive, bien que des comportements à risque, tels que l’exposition excessive au soleil sans protection adéquate, pourraient jouer un rôle.

Les chercheurs ont également observé que chez les femmes, le risque global de cancer était plus élevé en lien avec la consommation de vin blanc, soulignant la nécessité de poursuivre les recherches pour comprendre ces mécanismes.

L’alcool, un risque de cancer non négligeable

En France, l’alcool est considéré comme le deuxième facteur de risque évitable pour les cancers, avec des chiffres alarmants. En 2024, la consommation d’alcool était responsable de 49 000 décès, dont 16 000 attribuables directement à des cancers. Ces données mettent en perspective l’importance de la modération et de la prévention dans la consommation d’alcool.

Impact sur la santé publique

Les implications de ces découvertes sont vastes, notamment en termes de politiques de santé publique et de messages préventifs adressés à la population. L’éducation sur les risques associés à l’alcool, et en particulier au vin, doit être renforcée pour contrer les idées reçues sur ses prétendus bienfaits.

Conseils pratiques pour les consommateurs

  • Modération dans la consommation de vin, quel que soit le type.
  • Utilisation de protection solaire adéquate lors d’activités en plein air pour réduire le risque de cancer de la peau.
  • Consultation régulière avec des professionnels de santé pour des conseils personnalisés.

La recherche continue d’explorer les liens entre alimentation, habitudes de vie et risques de cancer, soulignant l’importance d’une approche basée sur des preuves pour guider nos choix de vie. Les résultats de cette étude incitent à une réflexion plus nuancée sur la consommation de vin et ses effets sur notre santé.

Activités connexes telles que la dégustation de vin doivent donc être pratiquées avec discernement, en tenant compte des dernières recherches scientifiques pour une approche équilibrée et informée.


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