Cette clause méconnue dans le contrat de stage permet une prime de fin de mission de 217 €, mais 90 % des stagiaires l’ignorent

Chaque année, des milliers de stagiaires en France s'engagent dans des missions diverses, espérant acquérir de l'expérience et enrichir leur CV.

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Pourtant, une majorité d’entre eux passe à côté d’une opportunité financière notable simplement parce qu’ils ne sont pas informés d’une clause spécifique de leur contrat de stage.

Une prime méconnue

La clause en question concerne une prime de fin de mission qui pourrait s’élever à 217 euros. Cette prime, bien que légale et inscrite dans certains contrats, reste largement sous-utilisée car souvent méconnue des stagiaires eux-mêmes.

« Je n’avais jamais entendu parler de cette prime avant la fin de mon stage, et c’est par hasard que j’ai appris son existence, » raconte Marine, ancienne stagiaire dans une entreprise de communication à Lyon.

Le témoignage de Marine

Marine, 24 ans, a effectué un stage de six mois dans une agence de relations publiques. Comme beaucoup, elle ne s’était pas attardée sur les détails de son contrat, se concentrant plutôt sur l’opportunité d’apprendre et de se faire une place dans le milieu professionnel.

« Quand j’ai commencé à lire mon contrat, tout ce qui me préoccupait c’était la durée du stage et les missions qui m’étaient confiées. La clause de la prime était noyée dans le jargon juridique et je ne l’ai pas remarquée. »

Comment fonctionne cette prime?

La prime de fin de mission n’est pas automatique. Elle doit être clairement stipulée dans le contrat de stage et, généralement, elle est conditionnée par l’atteinte de certains objectifs ou par la satisfaction d’un certain niveau de performance évalué en fin de période.

  • Examen des objectifs atteints
  • Évaluation de la performance générale du stagiaire
  • Dispositions contractuelles spécifiques

Pourquoi tant de stagiaires passent-ils à côté?

La méconnaissance de cette prime s’explique principalement par le manque de communication et l’absence de vérification détaillée des contrats par les stagiaires. De plus, certains employeurs ne mettent pas en avant cette possibilité, préférant minimiser les coûts associés aux stages.

« Je pense que si j’avais su pour la prime, j’aurais abordé mon stage différemment, avec peut-être plus de motivation encore, » confie Marine.

Que peuvent faire les stagiaires?

Il est crucial pour chaque stagiaire de lire attentivement son contrat avant de le signer. Poser des questions sur chaque clause peu claire et discuter ouvertement des termes avec l’employeur sont des étapes importantes pour s’assurer de ne pas manquer d’éventuels bénéfices.

Un manque à gagner significatif

Le manque à gagner pour les stagiaires qui ne réclament pas cette prime peut être significatif, surtout si l’on considère le faible montant souvent associé à la rémunération des stages. Cette prime pourrait représenter un mois de loyer ou plusieurs semaines de dépenses quotidiennes.

Élargissement du sujet

En plus de la clause de prime de fin de mission, il est également judicieux de se renseigner sur d’autres aspects du contrat de stage, tels que les droits aux congés payés, la couverture des frais de transport, et les possibilités de formation offertes par l’entreprise.

Les stagiaires gagneraient à simuler différents scénarios de rémunération en fonction des clauses de leur contrat pour mieux comprendre le potentiel financier de leur période de stage. Cela peut également les inciter à négocier des termes plus avantageux ou à choisir des offres de stage qui reconnaissent mieux leurs contributions.

En fin de compte, l’information et l’éducation sur ces droits sont essentielles pour que les stagiaires puissent pleinement bénéficier de leurs stages et éviter que de telles primes bénéfiques restent sous-exploitées.


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