Gaz : une baisse est prévue en juin, mais de fortes hausses sont attendues ensuite selon les prévisions européennes, voici à quoi s’attendre

Le marché du gaz naturel nous prépare à des montagnes russes tarifaires.

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Alors que le mois de juin nous apporte un souffle de légèreté avec une baisse des prix, l’horizon s’assombrit rapidement avec des augmentations significatives prévues.

Un répit éphémère en juin

Le premier juin 2025 marquera une baisse de 4,31 % du prix repère de vente du gaz (PRVG), selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Cette diminution, bien que bienvenue, pourrait bien être un trompe-l’œil dans le contexte économique actuel.

Les causes de cette baisse temporaire

La baisse des coûts d’approvisionnement en juin, à 37,44 euros par MWh contre 42,58 euros en mai, est principalement due à un recul des tensions immédiates sur le marché. Cependant, cette situation est loin d’être stable, comme l’indique un rapport du spécialiste Cyclope, qui prédit que cette détente pourrait être de très courte durée.

« Le marché européen est dans un équilibre instable. »

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Des hausses inévitables à l’horizon

Le rapport Cyclope souligne que les besoins européens en gaz sont nettement supérieurs aux stocks disponibles. De plus, des tensions géopolitiques et un affaiblissement de l’offre contribuent à un climat d’incertitude.

Impact de la géopolitique sur les prix du gaz

Depuis janvier 2025, l’arrêt des exportations de gaz russe via l’Ukraine a retiré environ 15 milliards de mètres cubes de gaz du marché européen, exacerbant un déficit déjà critique. Ce manque à gagner représente près de 4 % de l’approvisionnement total de l’Union européenne.

« Une hausse de plus de 20% des prix est attendue sur l’année. »

Le Gaz Naturel Liquéfié (GNL) : une alternative risquée

Face à la réduction des importations terrestres, l’Europe s’est tournée vers le gaz naturel liquéfié. Cependant, cette dépendance expose le continent à des risques accrus liés aux fluctuations du marché mondial et aux capacités limitées d’importation.

Double contrainte du GNL

La demande croissante en Asie met une pression supplémentaire sur les cargaisons de GNL disponibles, tandis que les infrastructures européennes, bien que renforcées, peinent à suivre le rythme. Cette situation rend les prix particulièrement volatils et susceptibles de s’envoler.

« Les cours moyens du gaz naturel en Europe pourraient grimper de 23% cette année. »

Implications pour les consommateurs et les politiques énergétiques

Les hausses de prix prévues auront des répercussions directes sur les consommateurs et pourraient remettre en question certaines politiques énergétiques, notamment celles liées à la transition vers des sources d’énergie plus durables.

Alternatives et défis à venir

La transition vers des énergies renouvelables est souvent vue comme une solution aux crises énergétiques. Cependant, ces technologies, bien que prometteuses, restent coûteuses et leur déploiement à grande échelle est encore un défi majeur.

La situation actuelle du marché du gaz souligne l’importance d’une stratégie énergétique diversifiée et robuste, capable de résister aux chocs externes et de minimiser l’impact sur les citoyens européens. La volatilité des prix du gaz naturel en Europe rappelle la nécessité de renforcer les investissements dans les alternatives énergétiques et de repenser la dépendance du continent à des sources d’énergie instables.

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28 comments sur « Gaz : une baisse est prévue en juin, mais de fortes hausses sont attendues ensuite selon les prévisions européennes, voici à quoi s’attendre »

  1. Le gaz naturel, c’est dépassé. Il est temps de penser à l’avenir et d’investir dans des alternatives durables. 👍

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  2. Comment les familles aux revenus modestes sont-elles supposées gérer ces augmentations constantes? C’est inquiétant…

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