Camping-car : l’arrêt prolongé sur terrain privé pourrait devenir soumis à déclaration en mairie dès 2026

Dès 2026, les propriétaires de camping-cars pourraient devoir déclarer en mairie tout arrêt prolongé sur un terrain privé.

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Cette nouvelle mesure, envisagée par les autorités, vise à mieux réguler l’usage des terrains et à répondre aux préoccupations des résidents locaux.

Introduction de la mesure

Face à la popularité croissante du camping-car en France, notamment pour des séjours de longue durée, les législateurs proposent une régulation accrue. Cette initiative permettrait de préserver l’ordre public et la qualité de vie des communautés résidentielles.

Contexte législatif

La proposition de loi, qui devrait être débattue prochainement, nécessiterait une déclaration préalable en mairie pour tout stationnement de plus de deux semaines sur un terrain privé. Le but est double : garantir la sécurité et l’harmonie dans les zones résidentielles, tout en permettant aux voyageurs de profiter de leurs séjours.

Cette mesure pourrait changer la manière dont les propriétaires de camping-cars envisagent leurs voyages en France.

Témoignage d’un utilisateur

Marc Dubois, propriétaire d’un camping-car depuis plus de dix ans, partage son expérience et ses appréhensions concernant cette nouvelle réglementation.

Les implications pour les voyageurs réguliers

« J’utilise mon camping-car pour des séjours prolongés à travers la France, souvent en stationnant chez des amis en zone rurale, » explique Marc. « Cette loi pourrait limiter ma liberté de mouvement et ajouter des démarches administratives à ce qui était auparavant une escapade simple et libératrice. »

Je comprends les raisons derrière cette réglementation, mais elle impose une contrainte supplémentaire pour des gens comme moi qui cherchent à s’évader.

Impact sur les communautés locales

Les communautés résidentielles expriment souvent des préoccupations concernant la sécurité, le stationnement et l’usage des ressources locales lors de l’accueil de camping-cars pour des périodes prolongées.

Avantages potentiels de la régulation

En dépit des inquiétudes des utilisateurs de camping-cars, les municipalités voient dans cette mesure une opportunité de mieux gérer les territoires. La déclaration permettrait un suivi plus précis des visiteurs et une meilleure planification des services et infrastructures.

Considérations pratiques

Si cette loi entre en vigueur, les propriétaires de camping-cars devront s’adapter. Ils auront besoin de planifier à l’avance leurs arrêts et de se familiariser avec les exigences spécifiques des communes qu’ils souhaitent visiter.

  • Consultation des règles locales en ligne ou directement en mairie
  • Préparation des documents nécessaires pour la déclaration
  • Anticipation des zones où le stationnement est régulé

Information complémentaire

Parallèlement, cette régulation pourrait encourager le développement de zones spécialement aménagées pour le camping-car, offrant des services adaptés tels que l’électricité, l’eau et des installations sanitaires. Ces espaces pourraient contribuer à la réduction des stationnements sauvages et à une meilleure intégration des camping-caristes dans les politiques d’aménagement du territoire.

En conclusion, bien que la proposition de déclaration en mairie pour les arrêts prolongés sur terrain privé puisse sembler contraignante, elle offre aussi une perspective de gestion plus structurée et sécurisée des voyages en camping-car. Les prochains mois seront décisifs pour l’avenir de cette réglementation, avec des discussions attendues tant chez les législateurs que parmi les communautés de camping-caristes.


137 comments sur « Camping-car : l’arrêt prolongé sur terrain privé pourrait devenir soumis à déclaration en mairie dès 2026 »

    • Mais Oui ,ont a plus de plus en plus aucun droit chez soi ,ou est la démocratie ???? Et ça dans l’avenir, aboutiras a payer comme un loyer sous forme de taxe, ces gouvernements sont des puits sans fond!!!!!!!

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  1. Je me demande si cette loi prendra vraiment en compte les besoins des voyageurs qui choisissent cette vie pour des raisons économiques…

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    • Eh oui personne ne se pose la question ? Peut-être que certaines personnes ne sont plus en mesure de payer des loyers exorbitants et qu’ils n’ont pas le choix que de vivre dans un camping car,ont vit dans un monde égoïste,que personne ne cherche à savoir si son voisin est bien où pas 🤣.pensez que la roue tourne pour tout le monde et qu’un jour ça peut être vous???

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  2. Encore une loi pour compliquer la vie des passionnés de camping-car… On ne peut plus profiter simplement de la nature sans tomber sur une pile de paperasses 😡

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  3. Je pense que c’est une atteinte à la liberté personnelle. Où est le problème si le propriétaire est d’accord?

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  4. Je suis curieux de voir comment cela va se traduire en pratique. Est-ce que cela va vraiment changer quelque chose ?

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  5. En tant que résident, je pense que c’est une bonne chose. Certains camping-cars prennent trop de place pendant trop longtemps.

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  6. Excellent! Il était temps de mettre de l’ordre. Les camping-caristes doivent respecter les lieux qu’ils visitent.

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  7. Cela pourrait encourager les gens à utiliser davantage les aires de camping-cars aménagées, c’est une bonne chose.

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  8. Quelqu’un sait si cette mesure va aussi concerner les petits véhicules aménagés ou juste les gros camping-cars? 🚐 Je trouve que l’article n’est pas très clair sur ce point.

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  9. Les gens trouveront toujours un moyen de contourner la loi, je suis sceptique sur l’efficacité réelle de cette mesure.

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  10. Ça va être intéressant de voir les zones spécialement aménagées pour les camping-cars mentionnées dans l’article.

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  11. Ici, on parle d' »arrêt prolongé ».
    Déjà, cela signifie que si on s’arrête pour une nuit, la déclaration n’a pas l’air obligatoire.

    En gros, j’imagine que si on reste chez des amis, c’est qu’on a leur autorisation. Ce n’est donc pas eux qui vont se plaindre et dénoncer « le squat  » de leur terrain.

    En revanche, le fait de s’installer n’importe où, sous prétexte que c’est joli, mais sans avoir l’autorisation préalable du propriétaire, ne sera plus possible.

    Quelque part, je me dis que, pour le propriétaire du terrain privé, si l’enregistrement n’a pas été fait et donc, s’il n’a pas donné son accord, ça doit être plus facile pour lui de demander de l’aide aux autorités de faire évacuer son terrain en cas de gêne. Et je pense surtout dans les cas où les terrains sont envahis par plusieurs véhicules.

    Enfin, pour les mairies qui, grâce à ces enregistrements, vont découvrir que leurs communes sont attractives touristiquement. Sachant que tous les voyageurs, y compris en camping-car, sont susceptibles de faire marcher les commerces locaux, elles seront alors tentées de mettre en place plus de terrains publics à disposition avec , éventuellement, des infrastructures, comme accès à l’eau, aux toilettes, à l’électricité et avec du ramassage de déchets ou avec des box de tri…

    Et, là, tout le monde sera content d’avoir participé à l’enregistrement systématique des séjours longs, parce qu’ils auront permis d’avoir plus de places à disposition.
    Non ? 😉

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  12. Je pense que c’est une bonne chose pour la sécurité et l’organisation, mais j’espère que ça ne sera pas trop compliqué.

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