Ralentisseurs illégaux : le Conseil d’État maintient les 400 000 dispositifs en place malgré la loi

La controverse enfle alors que les ralentisseurs, ces "gardes du corps" des zones résidentielles, pourraient voir leur fin annoncée.

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Bientôt la fin des dos-d’âne en France en 2025 ? Une bonne nouvelle pour les conducteurs

En France, le paysage routier pourrait connaître une transformation significative d’ici à 2025. Les dos-d’âne, omniprésents et souvent critiqués, sont au cœur d’une polémique qui soulève des questions autant sur la sécurité que sur les coûts engendrés par leur non-conformité.

Ralentisseurs : l’illégalité roule à plein régime

Les dos-d’âne ou ralentisseurs sont conçus pour assurer la sécurité en modérant la vitesse des véhicules dans les zones sensibles. Toutefois, un rapport accablant révèle que 90 % de ces structures ne respectent pas les normes imposées par la réglementation française. Cette illégalité massive entraîne non seulement des risques pour les usagers de la route mais soulève également un dilemme financier pour les municipalités.

Le coût de la conformité

Retirer et remplacer les ralentisseurs illégaux représenterait une dépense astronomique, estimée à 7 milliards d’euros. Face à cette facture salée, de nombreuses villes choisissent de fermer les yeux, aggravant le problème.

87 % des ralentisseurs inspectés en 2023 présentaient des défauts critiques.

Un ralentisseur légal ? Un casse-tête technique

Pour qu’un ralentisseur soit considéré comme conforme, il doit respecter des critères stricts de hauteur, d’emplacement et ne pas entraver le passage des véhicules d’urgence. En pratique, ces règles sont souvent ignorées, plaçant de facto les conducteurs et leurs passagers en danger.

Des règles ignorées pour une sécurité compromise

Les dérogations accordées par les municipalités, souvent sous le prétexte d’une urgence sécuritaire, conduisent à une prolifération de ralentisseurs non seulement illégaux mais dangereux.

Le Conseil d’État entre en jeu

Malgré les risques évidents, le Conseil d’État a récemment validé la décision de ne pas démanteler les installations non conformes, citant des raisons financières prépondérantes. Cette décision a exacerbé la frustration des conducteurs qui se retrouvent à payer les frais de réparations sans recours possible.

La sécurité routière, victime collatérale

Les ralentisseurs illégaux augmentent les risques d’accidents, particulièrement lors de conditions météorologiques défavorables. Ce paradoxe sécuritaire pose la question de l’efficacité réelle de ces dispositifs censés protéger les usagers.

Ralentisseurs sauvages : une prolifération incontrôlée ?

Le feu vert du Conseil d’État ouvre la porte à une installation accrue de ralentisseurs hors normes. Cette situation alarmante pourrait aggraver les conditions de conduite sur de nombreuses routes françaises.

  • 62 % des réclamations pour dommages automobiles sont liées à des ralentisseurs défectueux.
  • La facture moyenne pour réparer les dégâts causés par un ralentisseur illégal est de 250 €.
  • Aucune indemnisation n’est prévue pour les victimes de ces installations non réglementaires.

Dos d’âne illégaux : et maintenant, qui paie l’addition ?

Le débat continue de faire rage entre ceux qui défendent la nécessité de ces installations pour la sécurité publique et ceux qui plaident pour le respect des normes pour garantir la sécurité individuelle des conducteurs.

Les usagers de la route sont encouragés à rester vigilants et à participer activement à la surveillance de leur environnement routier. Les recours collectifs et les pétitions pourraient jouer un rôle crucial dans l’évolution de cette situation.

Informations complémentaires

Il est essentiel pour chaque conducteur de connaître les zones potentiellement dangereuses et de signaler toute anomalie aux autorités locales. L’engagement civique peut également inclure la participation à des forums de discussion et des groupes de pression pour exiger des routes plus sûres et conformes aux normes établies.


158 comments sur « Ralentisseurs illégaux : le Conseil d’État maintient les 400 000 dispositifs en place malgré la loi »

  1. Je me demande si cela va vraiment changer quelque chose. Chaque année, on entend parler de réformes et rien ne se passe.

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  2. Qui va payer pour l’enlèvement et la mise en conformité des nouveaux ralentisseurs ? Les contribuables encore une fois ?

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  3. Je trouve que c’est une excellente initiative, surtout pour les zones résidentielles où ils sont souvent abusivement installés.

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  4. C’est une mesure qui va dans le bon sens, mais il faut penser à des alternatives pour ralentir le trafic là où c’est nécessaire.

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  5. Les entreprises qui ont installé les dos d’ânes qui ne respectent pas les normes (hauteur maximale de 10 cm) doivent payer cette facture salée.

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  6. La prochaine étape, c’est quoi? Attendre que quelqu’un se blesse gravement à cause de ces ralentisseurs illégaux?

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